Résumé
:
L'espace est devenu une confédération. Plus de 300 années ont passés
sans
qu'aucune guerre ne se soit déclarée. Les différentes races des
différentes planètes vivent en communauté.
Une base de fusées stratosphériques est attaquée par
une créature étrange et invulnérable. La seule personne ayant déjà vu
et survécu à cette créature l'identifie comme étant un "ramleck", un
animal vivant sur la planète V4 du système d'Aldébaran, et qu'il est
non seulement
impossible d'approcher mais aussi de tuer. Pourtant quelqu'un à réussi
à en approcher un, à le capturer et le lâcher à un endroit stratégique.
Cette personne , Jonathan Vega, a pour simple objectif de devenir le
maître
de
la Galaxie.
Critique
:
Histoire et déroulement simple pour un
roman sans réelle saveur. Bruss nous a donné mieux dans le genre. Le
scénario et les personnages en sont tellement grossier qu'ils ne
donnent aucune crédibilité à l'ensemble. On passe. Dommage.
n.b.: adapté en
bandes
dessinées dans la série "Sidéral", n°7, en
1982.
(cf page "adaptations-bd").
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"Le Grand Kirn"
Éditions "Fleuve
Noir"
-
collection
Anticipation
n°112 - 1958
Résumé
:
À quelques
milles de Chicago. L'Institut de Parapsychologie de Halburne, dirigé
par Le professeur Harsan, est en émoi. Les différents membres disent avoir
perçu un phénomène indescriptible la nuit passée. Peter Bjoern le
décrira comme une menace touchant une région du nord de l'Europe et
qui va s'appliquer sous peu, affectant une grande partie de la
population terrestre.
L’institut ne peut prévenir les autorités,
d'une part parce que la parapsychologie est peu appréciée et peu
crédible pour beaucoup, et d'autre part, par le fait que ce danger
présenti reste
indéfinissable.
Quelques temps après, une zone autour de la
Norvège devient "silencieuse". Plus aucune communication ne circule et
personne n'est au courant de ce qui s'y passe. Ceux qui vont voir ne
reviennent pas. Peter Bjoern et un collègue de l'Institut s'y rendent,
protégé par une coiffe qui bloque les ondes cérébrales. Ils découvrent
que, dans toute la zone concernée, les gens vivent au ralenti. Chacun
de leur mouvement ne se faisant qu'en un temps infiniment long.
Critique
:
Dès le premier
paragraphe, on ne peut s'empêcher de penser que ce livre aurait
pu ou du paraître dans la collection "Angoisse". Et fort est de
constater que l'histoire, son déroulement, nous apportera raison.
Même si on y trouve traces de science-fiction, le sujet en reste
purement fantastique. Toujours
très
agréable
à
lire;
avec
un
génie
de
mise en situation et de
description. Le procédé narratif est propre aux romans fantastiques de
l'auteur: le héros relate une histoire passée et révèle d'emblée la
mort d'un des personnages principal. Nous sommes en présence d'une
tragédie.
Bruss y aborde à nouveau un de ses thèmes favoris:
celui de la manipulation et de la prise de pouvoir de l'esprit. On y
retrouve aussi le thème du génocide, et d'un sacrifice incommensurable
de la population mondiale. Bruss veut-il marquer les esprits et/ou
accentuer la force dramatique de l'histoire ? On fera immanquablement
le parallèle entre le "cône rosée" du roman "L'apparition des
surhommes" avec la "zone silencieuse" et l'impossibilité de communiquer
entre ces zones et l'extérieur. L'occupation du temps de guerre et la
propagande, sont encore présentes.
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Éditions
Fleuve
Noir
-
collection
Anticipation
n°136
-
1959
Résumé
:
.
Critique
:
.
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Éditions
Fleuve
Noir
-
collection
Anticipation
n°143
-
1959
Résumé
:
.
Critique
:
.
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Éditions
Fleuve
Noir
-
collection
Anticipation
n°180
-
1961
Résumé
:
Nous sommes au 31ème
siècle. La confédération des 22 planètes habitées par l'espèce humaine
est des plus stables. Depuis plusieurs siècles, les maladies ont été
éradiqué. Les polices supprimées car devenues inutiles. Les gens vivent
dans un bonheur parfait.
L'amiral Whit Hornet, le plus illustre des pilotes
de paquebots interstellaires, s'apprête à faire sortir de
l'hyper-espace le Bellérophon
et ses 600 passagers. Mais au moment crucial de la manœuvre, Whit
Hornet reste figé et inerte. Le Bellérophon
continue sa route et va se perdre dans l'espace. Les co-pilotes
découvrent avec stupeur que Whit Hornet est devenu fou; un fou
inoffensif qui vient de propulser plus de 600 personnes dans le vide
interstellaire. Sur Terre, le public qui attendait le vaisseau
s'inquiète.
Quelques autres cas de folie identiques à celle
ayant touché Whit Hornet se déclarent alors à bord du Bellérophon,
ainsi
que
sur les
planètes Terre et Aurora,
allant jusqu'à inclure des personnes très haut placées.
Critique
:
Excellente
narration de ce basculement du monde parfait vers une folie
destructrice. Le monde du départ est un monde idéal où tout le
monde l'est également. Utopie vite rattrapée et attaquée par le
classique, mais efficace, contrôle de l'esprit. Bruss installe
ses personnages de main de maître et distille l'entropie avec
discrétion. Les Djarfs ne verront leur nom apparaître qu'après la
moitié du livre et leur rencontre que vers la fin. Menace invisible,
inconnue et étrangère, qui se présente pourtant comme pacifiste. Les
apparences sont parfois trompeuses. Ainsi, si la société est stable,
Bruss nous met en présence d'équilibreurs, personnes
dont la fonction est de garder, à tout niveaux, l'équilibre de la
société; on constate donc que malgré le côté parfait, il est nécessaire
d'avoir des contrôles et surveillances. Est-ce un aveu que
cet idéal présenté est bien une utopie ?
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